Saturday, 20 February 2016

The Constant Threat of a Relapse

The annoying thing when you're a survivor with PTSD is that you've got to manage the things that could make you jump off a cliff. 
If you're lucky, you've got someone (or many people if you're really lucky) helping you and holding another sword next to yours, and ready to have your back against the Void. I've got a lovely brother who instinctively understands how easily I could snap (he's the only one seeing my seems come loose when I've got an attack, and he's always found the right words to generate some light in my darkness - last December, the Void caught me by surprise, and I collapsed like I hadn't in a decade within a day. He was there as I navigated the Void).

The medication I take against the Void is mostly working, but it's not 100% efficient, and negative incidents can push me towards the Void in the wink of an eye.
Over the past week, I discovered that the business plan we had had to be modified because we simply can't afford to start that kind of business as we'd dreamt it. What's petty and sordid is that we're asked to buy a kind of insurance that we've already got from another source, but noooooooooo! We must have that special one (and whether we're successful or not, we must pay - and we'd get absolutely no advantage since we're already protected). After a few hours when we pictured our lovely plan going down the drain, we found our Plan B, which is going to allow us to work, but within a very different frame (and we're not entirely out of the wood registration-wise, but there's still hope - I think).
Then... a manipulator Apparated to my doorstep, and I didn't spot the trap until I'd already done what that person wanted. Oh, it was nothing bad, but when you've been in the claws of an abusive manipulator, such a tiny thing makes a lovely last straw.
I've had a mild panic attack for not spotting the trap, but I've done everything I could to manage keeping the Void at bay, but I'd rather not have to deal with such bipeds.
It started as a joke on Twitter, but there's a plaque on my door, and I'm very seriously considering writing "By appointment only" there.
As well, I swore to myself to no longer answer the door unless all the building's fire-alarms are going off and there's a brigade of firemen begging me to open the door. Even though I know most of my neighbours (and I've known them all my life!), we never visit one another, so only strangers would come bug me, and the threat of meeting another manipulator is just too scary.
I'm probably turning into a misanthrope light, but allowing strangers in my life's too big a danger with no benefit for me. I need my home to be a safe haven, a refuge where I don't risk being hurt.

I guess I'll feel better after a good night of sleep (or two), and with some lovely sunlight around, but I was lucky that my meds work well and that I spotted the sign of the impending panic attack and did the one thing that works against it.
I bet it's tough to imagine how tiny bumps on the road of life can look like the Himalayas to survivors, but that's how they feel... And it sucks.

Saturday, 6 February 2016

Les "bras cassés" de la BNP


Massif ras la frange ce soir/cette nuit.
Je suis à la BNP depuis ma majorité (sans rentrer dans les détails sordides... ça fait longtemps), mais là, j'ai envie de tous les renvoyer en stage de formation.

Depuis que je suis chez eux (dans le désordre) : 
- ils ont perdu ma signature
- ils ont perdu la procuration de ma mère sur mon compte (même pas émus... "Elle n'a qu'à repasser à l'agence" - Ben oui, sauf qu'elle est à 400km maintenant !)
- ils ont crédité un chèque que j'avais déposé sur mon compte sur le compte de ma mère
- le personnel change tellement souvent que je n'ai plus affaire à la même personne deux fois de suite
- ils ont muté mon compte courant sur leur plateforme en ligne sans me prévenir (j'ai dû prendre rendez-vous avec la tête de l'agence afin de récupérer mon compte normal - je n'ai que ça à faire !)
- une stagiaire à l'accueil m'a demandé pourquoi je voulais déposer du liquide et pourquoi j'avais du liquide (on parle de quelques euros, là, pas du budget golf de l'Arabie Saoudite)
- au téléphone, certains s'acharnent à m'appeler "Mademoiselle". Alors, petit un, c'est "Madame" ou "Docteur" et petit deux, on est en 2016, les p'tits gars (il est peut-être temps de limiter le sexisme, non ?)
- j'envoie un message à ma conseillère sauf que... elle n'est plus là. Un conseiller répond à mon message et prétend avoir essayé de me téléphoner (ce qui est un gros vilain mensonge, mais... passons). Dans la foulée, une de ses collègues m'attrape au téléphone (alors que je leur avais dit de ne pas me téléphoner !) et promet de régler mon problème.
Affaire classée ?
Que nenni !
Le conseiller n'a pas répondu au message suivant que j'ai envoyé (mais il a bien accusé réception du bidule il y a quinze jours) et aujourd'hui, je découvre que sa collègue n'a pas fait ce qu'elle avait promis.
Du coup, j'ai transféré le message d'origine au conseiller timide du clavier en lui passant un savon. Oh, et en mettant en copie le conseiller professionnel avec qui je devais (dois ?) faire affaire.

En faisant quelques recherches, j'ai vu que la BNP avait fait près de 7 milliards d'euros de bénéfices en 2015 - et ils ont décidé d'imposer des frais de tenue de compte ! Multipliez 2.5€ par le nombre de pigeons clients qui sont chez eux et grognez en chœur avec moi.

Il est hors de question que je les laisse s'en tirer à si bon compte et ils ont intérêt à me présenter des excuses plates de chez Plate, parce que, là... Basta. J'ai le Vésuve qui me monte au nez.
Oh... et si le p'tit gars me téléphone et me réveille dans quelques heures, je lui passe un savon à faire pleurer jusqu'à ses arrière-grand-mères.
Les banques ne sont peut-être pas des entreprises de philanthropie, mais je n'ai pas "vache à lait" tatoué sur les fesses.

"Caue BNP!"